lundi 15 janvier 2007

Pile ou face ?

Les rues de Montréal sont commes des pièces, elles ont un côté Pile et un côté face...

Côté pile / rue de Normanville

Le côté PILE est connu de tous, il est accessible et visible immédiatement.
C'est la ville qui s'ouvre à vous au premier coup d'oeil... c'est le croisement des boulevards et des rues, des lignes que vous suivez sur une carte...
A quoi ressemble une rue à Montréal ? Elle est droite, souvent en sens unique, avec des trottoirs de chaque côté où sont plantés des arbres. Les styles d'habitation sont plus ou moins variés mais le plus courant est le style montréalais datant du 19eme siècle : un bloc composé de 2-3 étages avec des escaliers extérieurs et des petits patios devant l'entrée. Personnellement j'aime beaucoup.
Selon les saisons, les habitants mettent des fleurs, des décorations d'Halloween ou de Noel. Vous êtes du côté beau, plus esthétique et travaillé (en général).

Le côté FACE n'est pas loin. Il est parallèle à la rue... derrière les habitations.
Tous les arrières des maisons et des appartements sont connectés. Les balcons, terrasses et jardins se font face. Entre eux, la ruelle.

Côté face / entre Chambord et De Normanville
(mais ce n'est pas le côté face de la photo précédente. Celle-ci est prise plus loin)

Le côté PILE est beaucoup plus débridé que le côté FACE. L'ensemble est beaucoup moins joli que le côté rue.
Les ruelles ont le macadam défoncé et les mauvaises herbes s'y font plaisir. On y trouve aussi des aires de stationnement pour les voitures et autant d'escaliers extérieurs que du côté rue. C'est le paradis des enfants et... des chats !
Ici aussi les "décorations" évoluent selon les saisons : linge sur les cordes, barbecue, piscines pour les petits, hamac...

Ce côté FACE se découvre pas assez vite. Il suffit de regarder un peu et d'observer. Au détour d'une rue, entre deux habitations... un bout de ruelle rencontre la rue.
Il n'existe aucun plan de toutes ces ruelles qui représentent quand même plus 450 km dans la ville. J'imagine qu'en les connaissant un peu, un conducteur peut sauver des feux rouges et faire quelques raccourcis...



J'ai fait quelques recherches sur les ruelles de Montréal pour écrire ce billet mais je n'ai pas trouvé beaucoup de textes la-dessus. Le sujet a quand même inspiré un livre et un film. J'ai aussi vu quelques photos et découvert que des visites guidées à vélo étaient proposées pour découvrir les mystères des ruelles et leurs légendes...

Demain j'irai prendre des photos de notre coin de rue côté PILE et côté FACE et en plus ce sera sous la neige ! Il a neigé un bon 15 cm de neige aujourd'hui :-)


2 commentaires:

Erasmo a dit…

Ici à Osasco, la ville où nous vivons (pour l'instant ;-)) aussi existent ces ruelles... mais malheureusement, par manque d'organisation et de planification. En outre, les maisons ne sont pas bien distribuées, ce que rend difficile transiter par la ville :-(

j'ai aimé beaucoup de ces informations sur Montréal!

À la prochaine

Erasmo (au Brésil, seulement jusqu'à avril)

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ce réseau de ruelles, moi aussi. A Hochelaga, il y en avait partout. A Ahuntsic, il y en a aussi.
On est un peu dans les coulisses de la vie des gens. Il y a de quoi faire plein de photos.

En été, ça nous permet de sortir la poubelle à l'arrière et de garder joli le côté pile. ;-)