samedi 28 juillet 2007

La poutine

Je vous ai déjà parlé de quelques saveurs locales incontournables comme le bagel ou le smoked meat, mais je n'avais pas encore parlé de la poutine, célèbre plat de frites en sauce avec fromage en grain qui couine sous la dent (le schouink schouink est très important pour identifier une bonne poutine selon les experts).

Figurez-vous qu'en ce moment, la poutine est LE plat à la mode dans les restaurants new-yorkais. C'est ce que j'ai appris en lisant un article dans le magazine ICI de la semaine dernière, La poutine chez les Yankees. Je me suis dit qu'il était temps de vous en dire quelques mots... et surtout de vous retranscrire cet article savoureux. Extraits :


Le fleuron de la gastronomie québécoise fait jaser : selon le New York Times, la poutine serait "une expression de l'identité et du sens de l'humour du Québec" (je ne vois pas trop le lien avec le sens de l'humour la dedans mais bon ?); le Village Voice en remet la qualifiant de "cuisine du jour". L'engouement pour notre amas national de patates noyées de sauce surprend. (...)

Prenons d'abord le InnLW12. Ce nouveau venu (...) carbure à la poutine : celle-ci constitue en effet un tiers de toutes les ventes. A la table en entrant, un groupe de copines très Sex and the City commandent une pou-tayne. Un serveur hautain reprend les mondaines embarrassées : "It's pronouced pou-teen".

Ici la poutine se donne des airs : elle est servie d'un geste cérémonieux dans une poêle en fonte. Cette affectation est inconfortable, un peu comme lorsqu'on revoit une vieille amie à l'étranger, et que celle-ci s'adresse à nous du plus pur accent parisien. Cette envie de dire "tu ne viens pas de Laval*, toi ?"

Mais il faut l'admettre, le fromage est doré à point et la sauce est savoureuse et bien salée. L'addition aussi est salée, 14$ pour la poutine de base, 18$ pour celle au boeuf braisé et au vin rouge, et la poutine n'est considéré que comme une entrée! (La poutine se décline de différentes manières. Savez-vous qu'il existe même de la poutine au foie gras ? )

(...) c'est bien connu, une poutine n'est jamais meilleure qu'à 2h30 du matin sur un ventre creux, aux premiers tiraillements d'une gueule de bois.


Personnellement je ne suis pas fan de la poutine mais je pense que je n'ai pas essayé celle d'un bon resto (à ce qu'il parait il faut goûter celle du resto La Banquise à Montréal). Un jour peut-être...


*pour nos amis lecteurs non québécois ou expatriés, Laval est une ville à la banlieue de Montréal qui fait l'objet de beaucoup de blagues un peu dans le genre Paris-la province.


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah, ces américains sont incorrigibles! on leur vendrait n'importe quoi sous prétexte que ça fait authentique!
Cela dit, ça doit avoir un effet positif sur la "brosse", c'est ce que tous les québécois conseillent, une poutine à la fin de la soirée...

Anonyme a dit…

ça ne me donne pas trop envie la Poutine, moi qui suit pourtant "miss patate"...(o;
ça à l'air bien lourd et bien gras, mais bon pourquoi pas après tout!

Anonyme a dit…

Rien de tel qu'une bonne portion de frites avec mayo!!!!! comme en Belgique mais la poutine, oui peut-être bien; à essayer lors de ma prochaine visite.

Marlène a dit…

C'est pas si pire la poutine, mais la bonne, à la Banquise ou, ma préférence, chez maam Bolduc au coin De Lorimier/Marie-Anne.